Fallait il qu'un ange ait lu dans mes pensées
Pour à ce point embellir mon chemin
D'un être dont la beauté hors du commun
Vous fait à vie récompensé
Fallait il mon amour un rêve d'enfant
Pour que conte de fée nous réunisse
Laissant Orphée retrouver Eurydice
Sous la lumière du soleil triomphant
Fallait il que Cupidon joue de son arc
Pour défier vents et marées en simple barque
Sans autre horizon que le cap de tes yeux
Fallait il la foi pour être aimée des dieux
Et savoir combien aimer est merveilleux
Fallait il un jour que tu me remarques..
Colombe
Colombe
Avoir pour privilège
La douceur de tes lèvres
Qui sur les miennes
Se font tendre sortilège
Bénie est la prière
Comme l’est, l’eau sur terre
Tu es mon oxygène
Tu es l’Amour de ma vie
Alliant besoins et envies
Qui vont et qui reviennent
Au gré de ton sourire
Sur lequel mes mots se meurent
Alors que ma pensée délire
De jouir, d’un pareil trésor
Avoir pour privilège
Le délice de tes lèvres
L’immensité des mers
Et océans s’unissent
Dans le bleu et le vert
Sur la vague qui plisse
La couleur fusionne
Des les premiers prémices
D’une caresse d’automne
Sous ton regard d’ébène
Le cœur se fait fidèle
Aux joies comme aux peines
Au souvenir du rêve
Se succède le réel
Avoir pour privilège
Le bonheur de tes lèvres
Tel un flocon de neige
Se pose sur le rêve
D’une enfant, un soir de Noël
Qui devant la beauté du ciel
S'émeut et s'émerveille
Avoir pour privilège
L'ivresse de tes lèvres
Pour qu’à mon ultime souffle
Vienne celui de ta bouche
Aussi léger qu’un pétale
Sur lequel se seraient glissées
Quelques humides touches
De rosée matinale
Et qu'au soleil couché
Naisse une nouvelle étoile
Avec une mort des plus royale
Avoir pour privilège
La douceur de tes lèvres
Ta main dans la mienne
Être dans tes bras, Reine
Blottie tout contre Toi
Prête à partir.. Sereine
Et pour la dernière fois
Te dire « Je t’Aime »
Avoir pour seule volonté
Que l'Amour soit éternel
Et sentir pousser les ailes
Du désir épris de liberté
Le jour, où se sont rejoins
Nos bouches dans un baiser
Mon Amour, je crois bien
Que la magie s'en est mêlée
Je t'ai donné mon âme
Comme une femme
Accorde sa main
Au seul homme
Qu'elle n'ait jamais aimé
Avoir pour privilège
La saveur de tes lèvres
C'est déjà en connaitre la valeur
Pour espérer le plaisir
Que tu puisses encore
Me les offrir..
Colombe
Tu es ma réponse aux prières
Ma plus belle histoire d'amour
Le paradis sur terre
Une étoile en plein jour
L'ange tombé du ciel
Un nuage de velours
La huitième merveille
Un roulement de tambour
La caresse du soleil
L'étincelle de mes yeux
Mon vœu le plus cher
Tu es le miraculeux
La pureté de mon air
Le rêve délicieux
Que j'ai osé faire
L'être le plus merveilleux
Qui puisse exister
Entre rêve et réalité
A toi seul, une dualité
Une facilité à la complication
Quand la passion vient à s'en mêler
Et que les dés sont jetés
Reste l'idée de jouer
Tu es le vrai, tiré du néant
Le tyran de la vérité
Auquel je livre volontiers
Le secret de mon intimité
Le seul Dieu sur terre
Qui a don de me plaire
L'homme dans sa splendeur
En somme que du bonheur
Le génie de la Pensée
Auquel j'aime me frotter
Tu es l'excès dans l'extrême
L'intensité du "je t'aime"
Qu'on ne peut plus éviter
Une clarté en hiver
Puisque la fin n'a jamais été
Qu'une continuité de vers
Histoire de tirer les miens
De manière sincère
Dans un va et vient
De sentiments divers
J'ai vu ta lumière
Mais en même temps
Il ne pouvait en être autrement..
Colombe